En tant que bio-ingénieur, Joris (fondateur de YOKUU) mène ses propres études en laboratoire pour comprendre comment les bonnes bactéries peuvent rendre notre intérieur plus sain.

Dans cette étude menée fin 2020, il voulait savoir si les bactéries contenues dans les perles de nettoyage YOKUU pouvaient survivre uniquement grâce à la poussière intérieure, s’installer dans les fibres des tapis, et à terme, prendre le dessus sur les microbes et champignons indésirables.

Voici comment nous avons testé tout ça – et ce que nous avons découvert.

Étape 1 : créer un mini-écosystème de tapis

Nous avons récolté de la poussière dans des bureaux en Belgique (oui, charmant), puis nous l’avons tamisée pour obtenir une matière homogène. Cette poussière a été appliquée sur de petits carrés de tapis propre de 25 cm² — nos “microcosmes”.

On a divisé les tapis en trois groupes :

– Tapis propre (groupe témoin)
– Tapis + poussière
– Tapis + poussière + notre mélange probiotique (MBCP)

Les échantillons ont été incubés pendant 30 jours à 30°C avec une humidité élevée. Ensuite, on a tout analysé, à la fois par des techniques microbiologiques classiques et par séquençage ADN (métagénomique).

Étape 2 : ce que nous avons découvert

Nos bactéries ont bien poussé - et même prospéré

Elles ont réussi à se nourrir uniquement de poussière de tapis comme source de carbone. Même en présence d'autres microbes, elles ont tenu bon et maintenu une population stable (environ 10⁹ CFU/m²).

Elles ont modifié le microbiome

Dans les tapis non traités, les microbes dominants étaient liés à l’humain (issus de la peau ou de la respiration), avec une forte présence d’Aspergillaceae — un champignon courant en intérieur.

Dans les tapis traités avec le MBCP, ce sont les Bacillaceae qui dominaient, et aucune trace de champignons n’a été détectée.

Elles pourraient aussi aider à piéger la poussière

Un effet inattendu : nos bactéries ont semblé agir comme un floculant, en agglomérant les fines particules de poussière. Résultat possible : moins de poussière en suspension dans l’air, un vrai plus pour la qualité de l’air intérieur.

Comment on a mesuré tout ça

Pour analyser ce qui se passait dans les fibres du tapis, on a développé notre propre méthode d’extraction - avec un taux de récupération supérieur à 85 %.

On a ensuite testé la croissance des bactéries dans un milieu liquide avec uniquement de la poussière comme source de carbone.

Enfin, l’ADN a été extrait et séquencé, pour comparer les communautés microbiennes avant et après les 30 jours.

Tous les échantillons ont été testés dans des conditions stériles et non stériles, avec et sans traitement probiotique.

De resultaten in het kort

  • Nos bactéries ont poussé en se nourrissant uniquement de poussière.
  • Elles ont survécu dans les tapis et sont restées stables.
  • Elles ont modifié le microbiome : plus de champignons, moins de bactéries indésirables.
  • Sans probiotiques, les champignons et les bactéries humaines ont repris le dessus.
  • Bonus : nos bactéries ont aggloméré la poussière, ce qui signifie moins de particules en suspension dans l’air.

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